Via Ferrata Les Prises de la Bastille


Localisation

Département de l' Isère (38).

Parcours urbain, puisque situé Porte de France à Grenoble, au pied des fortifications de la Bastille .

Il convient de stationner sur le parking gratuit de l' Esplanade  situé à l' entrée de Grenoble  (en provenance de l' autoroute de Lyon),

peu avant le pont permettant de franchir l' Isère .

L' accès à la Via Ferrata s' effectue au 22, de la Route de Lyon, au niveau de la Clinique Vétérinaire ...

On franchit alors une grille (généralement ouverte) donnant accès à l' ancienne carrière Vicat où se situe le départ de ce parcours .

 

Effectuée le 28 Février 2009 (date de prise de vue de ces premières photos, mais Via parcourue  à plusieurs reprises précédemment

et ultérieurement) . Participants : Barbara  et Jean- Fi . Premier tronçon souvent réalisé, accompagnés de Justine, Laura  et Marion .

 



Informations pratiques

Situé à droite du départ, on trouve un mini-parcours pédagogique d' une trentaine de mètres, permettant de s' initier à la technique de progression, ou encore de tester son matériel .

 

Partie Basse : Falaises Vicat .

- Hauteur : 120 m ; Longueur : 250 m.

- Approche (depuis le parking de l' Esplanade) : 5 min ; Parcours : 25 min .

- Exposition au soleil : Nord .

- 1 pont de singe, 2 poutres, 1 passerelle .

- Niveau évalué : Assez Difficile + .

 

Long d' environ 400 m, le sentier intermédiaire de transition entre

les deux parties nécessite une petite quinzaine de minutes de "grimpette" .

 

Partie Haute : Falaises de la Bastille .

- Hauteur : 120 m ; Longueur : 300 m .

- Parcours : 30 min ; retour : une petite trentaine de minutes .

- Exposition au soleil : Ouest . - Altitude maxi : 435 m

- Niveau évalué : Très Difficile. 2 échappatoires .

 

- Renseignements : Bureau Info Montagne, tél : 04 76 42 45 90 .

 

Proche de la maison, ce fut évidemment une des premières Via que nous ayons effectuée . A chaque reprise, elle m' a fait souffrir

physiquement . Pas le cœur à prendre la moindre photo et relater mes déconvenues dans ce tracé . Je ne l' aime pas ce parcours

urbain surfréquenté, son rocher poli, rendu extrêmement glissant, avec pour fond sonore, le bruit assourdissant de la ville .

Pour dire vrai, je ne l' appréciais pas car je calais régulièrement dans l' un ou l' autre de ses différents passages délicats .

Longtemps, je ne suis pas parvenu à l' appréhender sereinement . Au royaume des Via Ferrata, j' avais élevé celle-ci au rang de

"bête noire" ... Mais je savais qu' avant tout, çà se passait essentiellement dans la tête ; aussi, si j' appréhendais m' y rendre,

je m' y suis cependant contraint, jusqu' à parvenir à dompter et démystifier ce tracé trop longtemps revêche .

 

Ce 28 Février, jour de ce récit principal, le soleil est au rendez-vous, le long de la paroi, il réhausse agréablement les degrés .

Dans la Capitale des Alpes, il offre un bien bel épisode printanier au cœur de l' hiver . 

 


Partie Basse (Falaises Vicat)

 

On attaque par un pilier vertical long d' une vingtaine de mètres, équipé de nombreux barreaux .  Il constitue une mise en jambes

et en bras relativement aisée ! Nous n' avions à ce jour, plus  enfilé le baudrier depuis le 16 Novembre de l' année précédente ...

 

 

On aborde alors un pont de singe, long de treize mètres ... Nous en avions presque oublié la technique de franchissement,

cela vacille sous nos pieds ; le gaz présent sous nos semelles, quoique peu marqué a cependant de quoi impressionner !

 

 

Le franchissement d' une poutre, suivie d' une traversée aux prises parfois peu évidentes rendent cette partie d' itinéraire délicate et très aérienne ... On atteint ensuite la grande passerelle longue de 25 mètres ; son franchissement ne présente pas de difficulté particulière .

 

 

On peut apercevoir dès lors, le but qu' il va nous falloir atteindre si l' on opte faire l' intégralité des deux parcours: le Fort de la Bastille .

On passe encore une terrasse avant une brève descente, puis un pont de 5 m en demi-tronc ...

La progression en cette fin de première partie est dès lors, vraiment beaucoup plus aisée .

 

 

La 1ère partie prend désormais fin ... Encore quelques marches, faites de rondins, nous séparent de cette grille débouchant dans le

Parc Guy-Pape . Suivre alors le fléchage bleu (VF) pour accéder à l' athlétique seconde partie .

Celle-ci se révèlera redoutable si vous éprouvez, dès ce niveau atteint, le moindre signe de fatigue ... Beaucoup de personnes se contentent

de ce seul premier tracé, assez ludique avec sa passerelle, son pont de singe, ses ponts en bois ... Le Parc Guy-Pape  constitue une

échappatoire recommandée vers la Porte de France .

 

Sentier intermédiaire

On prend un peu plus de hauteur en suivant le sentier balisé menant à la partie haute . On domine le parking de l' Esplanade, pratique

et gratuit pour rejoindre le départ de cette Via située en zone urbaine. Atteindre la plate-forme, lieu de départ de la seconde partie requiert

une quinzaine de minutes de marche ascendante, repérée par un marquage de couleur bleu .

 

Partie Haute (Falaise de la Bastille)

 

Elle débute par l' escalade d' un mur raide rendu souvent glissant par la présence d' eau sur les premiers mètres de la paroi .

Dissuasif, nous y avons fréquemment vu des personnes en difficulté le désescalader, quelques mètres à peine après s' y être engagées .

Les prises et les passages de câbles sont à ce niveau, vraiment peu aisés (cette partie ne m' a cependant jamais posé de réels problèmes) .

 

 

 

Puis, une traversée ascendante amène à une petite terrasse en bois où il peut être bien

agréable de se reposer . Depuis celle-ci, deux itinéraires sont alors proposés : un facile, tout droit ;

l' autre, à droite, beaucoup plus difficile avec de longs passages déversants et athlétiques .

Ce sont eux qui m' ont longtemps causé bien des soucis ... Principalement ce jour-là ! 

 

Je n' avais pas fait le bon choix aujourd' hui ! N' ayant jusqu' alors ressenti aucune difficulté

et me sentant confiant : j' ai osé ... Précédemment, plus prudent, j' avais toujours préféré

emprunter ce premier échappatoire .

 

 

 

 

 

Long, long ... trop long dévers ! Je ne suis pas parvenu à hisser ce corps désormais devenu trop lourd ...

Je me suis vaché, j' ai pesté, j' ai ralenti les ferratistes arrivant derrière moi ... J' étais mal, très mal !!! Ah ! C' est sûr, il n' y a pas de photo !

Barbara, elle ?! Elle progressait sans visiblement  n' éprouver aucune difficulté .

 

Cette section comprise entre le 1er et le 2ème échappatoire est certainement la plus éprouvante que l' on ait à aborder sur l' intégralité

du parcours . Elle ne présente cependant pas de surplomb spectaculaire, et le dévers n' y est pas vraiment prononcé ; il nécessite néanmoins

un effort soutenu et continu, d' autant que les changements de câble s' effectuent immanquablement en position d' extension, ce qui ne se

révèle pas être vraiment confortable .

(les images ci-dessous, relatives à cette partie d' itinéraire, datent du 17/11/2012) .

 


 

 

 

Au bout d' une longue traversée horizontale et légèrement ascendante,

on s' élève de manière un peu plus verticale .

Il n' existe pas entre les deux, de réelles zones où se reposer .

Aussi, mieux vaut-il prévoir une vache courte pour parer à toute défaillance,

et ainsi reprendre des forces ...

Ce jour là, Barbara  et moi enchaînions cet ensemble assez facilement sans

y marquer le moindre arrêt sinon ceux imposés pour la prise de ces images .

 

 

 

 

 

 

 

Puis on atteint une deuxième petite terrasse en bois d' où il est enfin

possible prendre une pause ; elle marque la fin de cette deuxième

partie de l' itinéraire "Très Difficile" .

Depuis celle-ci, il est en effet à nouveau possible d' emprunter un itinéraire

plus facile, constituant un échappatoire vers la sortie de l' Echauguette,

évitant une nouvelle traversée légèrement déversante, bien plus aisée

cependant que celle que l' on venait de franchir ...

 

Que croyez vous que je fasse ce jour de Février 2009 ?

Eh oui, je l' ai pris cet échappatoire .

J' étais cuit !!! Barbara, solidaire, m' y a accompagné (l' image ci-contre

a été prise le long de cet échappatoire) . 

 

Je n' ai pas spécialement perdu beaucoup de kilos depuis cet épisode,

mais je pense que l' expérience acquise sur de nombreux autres tracés

m' a apporté une certaine technique qui me permet désormais de

franchir ces difficultés ; les images ci-dessous, relatives à la poursuite

de l' itinéraire "Très Difficile", datent du 17/11/2012) .

 

 

 

 

 

Depuis la petite terrasse de bois, on progresse tout d' abord pour cette troisième

partie d' itinéraire, dans une nouvelle grande traversée ascendante, sur une

étroite et inconfortable vire ...

 

Elle ne manquera pas d' éprouver un peu plus les bras, susceptibles

d' être déjà bien endoloris par les efforts fournis pour parvenir jusqu' ici .

 

 

 

 

 

 

 

 

Au bout de cette grande traversée, on franchit un léger surplomb qui constitue la dernière réelle grosse difficulté rencontrée

le long cette partie d' itinéraire .

 

 

Jusqu' alors, nous progressions toujours vers la droite . Le petit surplomb ramène à présent à gauche ; on y évolue sur une confortable vire .

 


 

Une courte descente effectuée sur un plan incliné parfaitement équipé conduit à l' Echauguette, un mur de fortification

dominé par une tour de gué .

 

 

 

 

 

 

 

L' Echauguette marque la fin des difficultés, s' y rejoignent les trois itinéraires :

l' original et les deux sorties plus aisées . On y bénéficie d' un merveilleux panorama

sur Grenoble, cernée des massifs de Belledone, du Vercors et de Chartreuse .

 








Le final

 

Reste encore à suivre un petit sentier grimpant jusqu' au pied

des fortifications ...

 

Un dernier mur vertical permet de déboucher dans la casemate .

Ouf ! J' en avais fini ... je m' imposais dès lors ce challenge : revenir

une fois encore, oubliant mon appréhension afin de réaliser

"Les Prises de la Bastille" dans sa globalité (28/02/2009) ! 

 

 

 

C' est désormais fait ! Et finalement, elle est pas si mal que çà cette

Via Ferrata urbaine ... J' ai désormais plaisir à y revenir !

 

 

 

 


Le retour

La descente s' effectue sur un chemin évident serpentant dans les massifs de buis, empruntant, çà et là, les galeries de la fortification .

C' est par ailleurs, un lieu de promenade où se rendent de nombreux grenoblois . Il est également envisageable de rejoindre le fort,

et d' y emprunter les bulles (téléphérique) reliant directement le centre ville au sommet de la Bastille .

 


Sommaire des récits des Via Ferrata parcourues :

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